Après avoir découvert <a href="/index.php?post/2014/04/15/LibreOffice-pour-ecrire-des-maths-1">dans un précédent billet</a> l'extension <a title="Dmaths" hreflang="fr" href="http://www.dmaths.org">Dmaths</a> pour LibreOffice et ses boutons magiques qui fabriquent des jolies formules, voici une deuxième barre d'outils pour insérer figures planes et systèmes d'axes dans un document.

Cette deuxième barre d’outils, installée aussi avec l’extension Dmaths, s’appelle Gdmath. Elle ressemble à ceci :

Barre d'outils Gdmath

Comme les images le laissent supposer, il est possible de créer divers triangles ou quadrilatères, polygones réguliers, angles et fractions, mais aussi de tracer des axes, systèmes d’axes (repères) ou quadrillages. Évidemment, le bouton « Repère » ouvre une fenêtre dans laquelle tout est personnalisable, et permettant également l’insertion de points ou le traçage de fonctions.

Fonctionnement

Rien de plus simple : je veux créer un parallélogramme, je clique sur le bouton en forme de… parallélogramme ! Une fenêtre s’ouvre et il est possible de définir précisément la forme et la taille du parallélogramme en fonction de

  • ses angles
  • ses côtés
  • ses diagonales
  • l’angle entre ses diagonales

De plus, je peux choisir d’afficher ou non le nom des sommets, les diagonales, de coder les segments, etc. Le parallélogramme ainsi créé aura les dimensions exactes, bien pratique pour un exercice de Grandeurs et Mesures !

Évidemment, pour les autres formes, ça se passe de façon similaire.

L’insertion d’un repère se fait de façon aussi simple. La fenêtre de dialogue qui s’ouvre lors du clic sur le bouton ad hoc propose, en plus du repère paramétrable (couleurs, graduation, unité, …), d’y ajouter

  • une grille
  • des points
  • des segments
  • des vecteurs
  • des droites
  • des fonctions
  • des coniques
  • un nuage de points

Tracer des fonctions directement dans le logiciel devient alors un jeu d’enfant, plus besoin d’utiliser un programme externe (comme Geogebra, par exemple). La seule « difficulté », c’est de comprendre le fonctionnement de la fenêtre : si, par le plus grand des malheurs, je me trompe en créant le repère ou en traçant les fonctions, c’est assez difficile de modifier… Une case à cocher nommée « sauve » enregistre le repère et son contenu. En créant un nouveau repère, je peux ensuite cliquer sur le petit « R » au fond à droite pour restaurer le précédent repère enregistré et modifier ensuite celui-ci.

Mais encore

Cette barre d’outils contient encore trois boutons utiles, que je ne présente pas dans les détails tellement c’est simple à comprendre :

  • addition / soustraction posée
  • multiplication posée
  • division posée

Moins utiles pour le niveau de Cycle d’Orientation où j’enseigne, ces boutons seront à coup sûr employés par les enseignants primaires utilisant LibreOffice.