Eh bien, au risque de décevoir les nombreux lecteurs attendant avec suspens le résultat du devoir donné au cours d’informatique, il n’y a que 12 élèves sur 21 qui ont effectivement réussi à m’envoyer un e-mail depuis chez eux. Certains avec une pièce jointe (image) comme proposé, certains sans. Triste résultat, pour dire que nous avons passé du temps en classe pour le faire une première fois. Mais je ne désespère pas, ils sauront le faire un jour ! Il vaut mieux avoir une classe qui ne sait rien faire plutôt que le contraire, j’ai davantage de choses à leur apprendre !
Comme c’est pour moi un objectif essentiel de ces premières leçons d’informatique, j’ai organisé mon cours de la façon suivante :
- les élèves qui ont réussi l’envoi sont placés sur une moitié de la salle d’informatique, côté tableau (afin de voir mes explications)
- les élèves qui n’ont pas réussi occupent la deuxième moitié de la salle.
Le principe est simple : le premier groupe réalise un titre pour leur dossier à l’aide du logiciel de dessin de LibreOffice (OpenOffice, en fait, cette année ça a changé) tandis que le second s’efforce tant bien que mal à m’envoyer un courrier électronique. Une fois que j’ai reçu le mail d’un élève, celui-ci quitte son navigateur pour OpenOffice et crée son titre comme les autres.
La classe réagit très bien à cette différenciation, les élèves travaillant sur le titre sont rapides et autonomes. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont réussi l’envoi du courrier. Ce qui me permet de jeter un œil aux autres afin de déterminer la raison de l’échec de l’envoi. On devine facilement que mon prénom a suscité bien des fautes de frappe (quand ce n’est pas déjà écrit faux dans leur dossier… oui, recopier au tableau est difficile !). Un seul « t », pas de « h », la fausse adresse, etc.
Pour se rendre compte de la difficulté, l’élève le plus « lent », ou du moins celui qui a envoyé 4-5 mails avec fausse adresse avant d’arriver au résultat voulu, a mis environ la moitié du cours de 45 minutes pour envoyer un simple « bonjour » à son gentil prof d’info.
Conclusion: vivement qu’on travaille sur un tableur !
