Ça y est, le grand jour est arrivé, tu pars en salle d'info pour travailler avec les élèves sur Geogebra !

C’est le stress, l’angoisse, on espère que tout va fonctionner, que les ordinateurs ne vont pas planter, que les élèves sauront bouger la souris, lancer le logiciel et surtout l’utiliser ! Pour l’enseignant, il y a beaucoup de choses à gérer, en plus de la maîtrise « personnelle » du logiciel utilisé. Pour que la tension baisse, n’oublie pas que tes élèves sont souvent assez à l’aise avec un ordinateur, qu’ils ne se posent pas trop de question. Le fait d’aller découvrir un nouveau logiciel pour faire de la géométrie est une motivation pour beaucoup d’entre eux, ou du moins titille leur curiosité. En plus, ça les fait sortir de leur classe habituelle et changer d’air, par la même occasion.

Bref, à quoi faut-il penser pour que tout se passe pour le mieux ? Comment planifier l’activité ?

Geogebra est facile à prendre en main. Je le vois avec mes classes et lors de formation pour les enseignants. Il n’y a pas grand-chose à expliquer pour que les manipulations de bases soient assimilées. Voilà quelques trucs qui facilitent la vie :

  • utilise le logiciel en classe, devant les élèves (lors de correction d’exercice ou d’explication par exemple) deux ou trois fois avant le grand jour : les élèves ont ainsi vu faire, l’interface ne sera pas totalement nouvelle ;
  • montre comment prendre un outil, expliquer qu’une fois sélectionné, on ne le lâche plus, il faut cliquer sur la flèche ou appuyer sur la touche Esc pour le lâcher : le débutant a toujours tendance à créer plein de points ou de segments parce qu’il a oublié de « poser » l’outil ;
  • indique qu’au survol d’un outil, une aide s’affiche : on sait sur quel(s) objet(s) on doit cliquer ;
  • planifie une activité plutôt courte, avec une possibilité de la rallonger pour les plus rapides : ça paraît évident, mais je le dis quand même ;
  • planifie un exercice « pas à pas » avec une marche à suivre précise avant de les laisser se débrouiller : cette activité par exemple ;
  • faire travailler les élèves par deux : en général les problèmes techniques sont atténués, et les élèves bossent tout aussi bien si ce n’est mieux.

Si avec ça tout ne se passe pas comme sur des roulettes, il faut changer de métier (ou de lecture de blog…) !